10 novembre 2006

dodécaphonisme

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Le dodécaphonisme est un style de composition qui fait appel aux douze notes de la gamme chromatique pour les jouer dans un ordre préétabli puis ensuite faire varier cette ordre d'une façon quasi mathématique. Le dodécaphonisme ne recherche pas l'appui d'une cadence ou des outils disponibles en musique tonale (tension-résolution). Chaque note a une importance égale. C'est donc une musique atonale.

voir aussi Dodécaphonisme [Wikipedia]

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07 novembre 2006

synthèse.

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L’Odécaphonisme est une technique poétique de composition à douze sons théorisée et développée par strofka.
Comme le dodécaphonisme en musique, l'odécaphonisme tente d'être en rupture radicale avec une conception classique de la poésie – considérée comme système tonal – et représente dès lors un courant modal qui permet une extraordinaire liberté d'expression au poète.
À la différence de son presque éponyme musical, l'odécaphonisme se veut harmonieux et agréable à l'oreille. Comme celui-ci, il se base sur une série de douze éléments constitutifs d'alexandrins (attention à la confusion (odéca)phonème/syllabe). Une persistance mnésique plus sonore que visuelle s'installe et c'est alors que se révèle l'outil, mais aussi et surtout que la dimension musicale des vers est sublimée.
Cela ne veut pas dire que le sens est à bannir (au contraire) mais ici la nécessité de 'faire sens' n'est pas première, ce sont les sons (sic) qui mènent la danse. Eux n'ont pas peur de s'exhiber, eux non aucune inhibition, eux entraînent le sens où il ne serait jamais allé seul...



par vanessa.


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05 avril 2006

libre mais seul

Le dodécaphonisme : une pensée libre mais seule

de N. Lygeros

Du point de vue intellectuel, il existe une différence fondamentale entre la musique sérielle et la musique tonale. Contrairement à la seconde, la première est plus difficile d'accès et donc moins facilement consomable par un public qui n'est plus choisi comme auparavant. En effet, comme la musique s'est fortement démocratisée pour ne pas dire popularisée, son public a acquis le statut de masse. Aussi ses goûts influencent la musique et le répertoire joué. Devenue distraction de la masse, la musique classique ne laisse que peu de place à la musique dodécaphonique. Cette dernière ayant une forme inhabituelle pour les oreilles de la masse, ne peut jouer d'une distraction. Qualifiée d'intellectuelle, au sens péjoratif du terme, la musique sérielle est reléguée à la marginalité alors que la rupture structurelle qu'elle représente est une véritable révolution dans le domaine de la musique. Seulement, il est difficile d'écouter ce que nous ne pouvons entendre de la même manière qu'il est difficile de voir ce que nous ne pouvons comprendre.
A ce titre, le cas de Arnold Schoenberg est exemplaire. Son oeuvre la plus jouée est Verklärte Nacht qui vit dans l'esprit de la poésie romantique. Alors qu'il a aussi composé Gurrelieder dont la grandeur surpasse les créations les plus originales de Gustav Mahler et Richard Strauss, et que l'exécution de sa Kammersymponie suscita la consternation du public car elle s'écartait de l'harmonie tonale traditionnelle ; sans mentionner sa pièce pour piano opus 11 n°1 qui est sa première composition musicale dépourvue de la moindre référence à la tonalité et que dire de 5 Orchesterstücke qui est reçue par la critique dans un mélange d'incompréhension et d'immense curiosité et enfin Sprechtstimme qui provoqua une réaction violente de la critique qui le condamna par ses plus fortes invectives. Quant à sa oeuvre la plus révolutionnaire à savoir son traité sur le dodécaphonisme, elle est à l'image de son créateur, profondément incomprise par la masse qui suggère encore que même ses initiateurs sont revenus à des idées antérieures sans se rendre compte que le dodécaphonisme introduit par Schonberg a été suivi par Berg et Webern ainsi Dallapiccola, Gerhard, Krenek, Leibowitz, Searle et Wellesz et qu'il est devenu au fil des années, une véritable lingua franca universelle à laquelle Chostakovich a fait appel dans ses dernières oeuvres, Bloch dans ses derniers quatuors à cordes et surtout Stravinski dans sa forme totale avec le mouvement rétrograde, le mouvement contraire et le mouvement contraire et rétrograde.
Cependant, c'est justement l'ensemble de ces raisons qui aveugle la passion du public et de la masse en général. Loin d'être utilisée comme un argument en sa faveur, la justification théorique - même présenté à la manière de Kundera - est interprété comme une preuve supplémentaire du caractère inaccessible du dodécaphonisme. La masse ne peut accepter qu'une musique soit créée non par elle et pour elle mais pour l'art et par le génie humain. Bien qu'universelle, la complexité des processus élémentaires demeure minoritaire comme pour illustrer la devise de l'ami de Johannes Brahms : libre mais seul.

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22 novembre 2005

phonèmes vocaliques..

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[i] de vie.
[e] de blé.
[ε] de lait, de jouet, de merci.
[a] de plat + [a] de bas, de pâte. (généralisation)
[c à l'envers] de mort.
[o] de mot, de l'eau.
[y] de rue.
[ø] de peu, de deux + [e à l'envers] de premier, de le. (généralisation)
[œ] de preuve, de peur de.
[u] de genou.
[c à l'envers tilde] de l'ombre.
[ã] de chant..
[ε tilde] de matin, de plein + [œ tilde] de lundi, de brun. (généralisation)


en image. (lien)

16 to 12+1.
8 * 2 : à exploiter ?
octosyllabes.


le haut barré du vide.
phonèmes vocaliques de l'odk.

à voir, à lire


à entendre :


odk.c.la




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07 décembre 2004

bouture one.



[en vrac]

préciosité de la [langue], apprêts, âpreté
( la fleur du petit prince, se drapant
avant de sortir )
contre productivité revendiquée
[face à la démographie foisonnante ...]
tous ces mots inutiles
cacophonie

…dodécacophonie.
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florilège sonore, cortège de sons, parade, frottements et alliances, ententes cordiales ...
[des 12 sons] mixité-égalité (forcée)-etc.


les rimes visuelles, aussi ...

En même temps qu'il fait référence et se détache du courant musicale dont il emprunte le nom, le procédé a son existence propre : très vite, on oublie le lien de parenté : la force d'un système se niche
dans sa capacité de justification autarcique et centrifuge (centripète ?).

Comme le dodécaphonisme, l'odécaphonisme tente d'être en rupture radicale avec une conception plus classique de la poésie, que nous pourrions appeler système tonal, l'odécaphonisme représentant un courant modal, loin des constructions battis autour des sensibles patientes.


[L'odécaphonisme est à la fois un courant (marin) et une embarcation] se laisser porter : lancer un mot, quelques syllabes et voir retomber (par le travail) un alexandrin (venu du ciel). Par le décalage qui peut surgir au détour d'une construction, l'humour et l'onirisme (un onirisme symbolique) constituent ...
-quelques pieds en l'air-

( l'odécaphonisme peut se rattacher à un courant mère qui serait le potentialisme )

-une manière différente [de dire]-

concession :
simplification des phonèmes français ...
(cf grille phonétique.
exemple. le son "a" de 'bas' et 'plat'
ne sont pas équivalents, le "e" de
'premier' n'est pas le même que celui
de 'deux'.

Dans la gamme chromatique tempérée occidentale,
[les voyelles muettes ne comptent pas]

tourbillon sans but ... (cf. "prophétie")

tourbillon sans fin tourbillon sans but gratuité de l'art sans motif ni théologie.
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A la différence de son presque éponyme musical,
l'odécaphonisme se veut harmonieux et agréable à l'oreille. Comme
celui-ci, il se base sur une série de douze éléments constitutifs
d'alexandrins (attention à la confusion (odéca)phonème/syllabe). [...]
à chaque début de ligne/vers, les compteurs à zéros. Ou presque,
une persistance mnésique plus sonore que visuelle s'installe et ..
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"triste sangsue du sens que je dessaisie du son."

cela ne veut pas dire que le sens est à bannir (au contraire) mais ici la nécessité de 'faire sens' n'est pas première, ce sont les sons (sic) qui mènent la danse. Eux non pas peur de s'exhiber, eux non aucune inhibition, eux entraînent le sens où il ne serait jamais allé seul...

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"odécaféine" [ : odécaphonisme ma caféine]
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[potentialisme]
n'est-ce pas cela le langage
un vivier de combinaisons par
milliards (à accoucher ...)

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"autoriser" quelques coquilles ?
débat sur la perfectibilité humaine en art.
volonté de rigueur ou volonté de vie.

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confiance en la chance
( les rencontres hasardeuses )

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partir des mots pour aller quelque part (est-ce se tromper de chemin ?)

Epuiser les sons, avant de repartir
tirer d'eux tout leur suc
tout ce qu'ils nous offre
tout ce qu'ils sont
tout ce qu'ils ont dans le coffre


09:20 31/08/2004
toute ma théorie remise en cause [celle des 12 sons +1]...
(on ne peut faire l'impasse sur la différenciation du
son de 'un' et de 'devient')
[...]


odeca - odeur

seules comptent les syllabes-voyelles sur lesquelles on s'arrête.
[la fin du pied]
exemple : oui, où seul le 'i' devrait compter ...
l'odécaphonisme tente de renouer avec la tradition orale poétique [antique] : bien que le procédé puisse être pris comme tel [exercice oulipien à fort potentiel], il reste qu'il prend part intégrante au texte quand il [celui-ci, ce dernier]
est lu à voix haute. C'est alors que se révèle l'outil, mais aussi et surtout que la dimension musicale des vers est révélée.
On peut considérer l'odécaphonisme comme 'descendance essentielle

"Le message, quel message ? Est-ce qu'un respiration à un sens ?"

[odeca - emprunts : citations]
-odécaphonisme inconscient-
(involontaire ?)'
[radicalisation] de la rime. Ici, l'écho est permanent.

A noter que le paradoxe de la répétition d'une suite [bijection ?], c'est à dire d'une variation sur un ensemble à valeurs unique produit à l'oreille un effet [enchanteur] inédit. Le caractère sériel
[et non répétitif au sein d'une série] porte vers l'avant ...

odécaphonisme et accent :
expression d'une subjectivité [d'une personnalité]
[synonyme ou plutôt condition nécessaire à l'expression
artistique ..... ]

simple révélation ?
travail d'archéologue ou plutôt interprète. Médium ou créateur … (part d'intervention : flottement artistique, métaphysique)

notre face de liberté douze blancs une tringle nos peurs


La théorie sur l'œuvre odécaphonique comme révélation dont je ferai l'objet : romantisme de celui qui se voudrait médium d'une voix supérieure.
dans les faits, je souffre en face de ses douze sons.-

odécaphonisme : anti-consonances (vraiment ?)- anti-allitération. (assonances figées ?)
" littérature non allitérative "

sur la force de l'image, pulsion libératrice (libertaire) ["il faut que je n'y crois plus pour l'identifier" 13sept. 04]

écueil : les même formulations reviennent, le cerveau s'est adapté, la force de la jeunesse est passée, on tend vers plus de consensuel.

l' évidence des premiers temps a passé…
(sous la sueur et les arrangements mesquins)

à partir du moment où la nécessité de l'ouvre cesse d'être évidente, ou plus généralement quand l'évidence disparaît, que l'on se pose la question du pourquoi, le pari est perdu, l'attention déportée …

générations d'échos à l'intérieur même du vers
construction musicale de rimes, développements

seules les 'fins de pieds' comptent, ex :
lion = [on], l'i passant considérée comme consonne : il est lion (autorisé). Même si dans l'absolu …



mots interdits désormais:
couleur
doute
mort
leur
éteint
… (et beaucoup d'autres)


o d e c a p h o n i s m e
tout ce qu'on a trouvé*
pour manier les mots
pour freiner leur sortie.

* c est ce qu on a touvé.

mais avant toute chose (ou à la fin, comme constat : ) l' odécaphonisme 'sonne' (la fin d'un cycle)(le début d'un nouveau)


odécaphonisme, mon alphabet doute
naissance de ...
alexandrins étendus qui doublent mes chances
13*2.
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odecaphonism. o1
verdana, poetry font face

dec.o4 sunderland, uk




strofka
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